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GITEX Africa 2024 (www.GITEXAfrica.com), la plus grande exposition technologique et des startups du continent prévue du 29 au 31 mai à Marrakech, au Maroc, émerge comme une plateforme cruciale pour explorer les intersections de la transformation numérique, de l’inclusion financière et de l’autonomisation économique. Alors que le secteur bancaire et financier de l’Afrique du Sud occupe une place centrale dans ce dialogue mondial, l’événement promet d’être un catalyseur d’innovation, de collaboration et de croissance.
En Afrique du Sud, la transformation numérique est devenue indispensable dans tous les secteurs, et le secteur financier ne fait pas exception. De la commodité de la banque en ligne aux solutions de paiement mobile, les banques exploitent les technologies numériques pour améliorer l’efficacité, améliorer l’expérience client et élargir l’accès aux services financiers.
Avec une population jeune croissante favorisant la banque numérique, les institutions financières investissent dans des applications mobiles conviviales et des plateformes en ligne pour répondre aux préférences évolutives des clients.
Les banques font face à la concurrence des fintech et des plates-formes innovantes
Ces plateformes de banque numérique offrent aux utilisateurs un accès pratique à un large éventail de services financiers, notamment la gestion de compte, les paiements et les prêts, le tout grâce à des interfaces mobiles et en ligne intuitives et conviviales.
Cependant, dans cette transformation numérique, les banques sont confrontées à une concurrence féroce d’une multitude d’acteurs, notamment des start-ups fintech agiles et des plates-formes innovantes axées sur la technologie. Ces perturbateurs offrent des solutions innovantes qui remettent en question les normes traditionnelles et répondent aux besoins évolutifs des clients.
Les start-ups fintech sud-africaines, reconnues localement et mondialement, fournissent des services bancaires numériques pratiques, des plates-formes d’investissement et des solutions de prêt innovantes, attirant les clients des banques traditionnelles par leur agilité et leur approche centrée sur le client. En 2021, l’Afrique du Sud comptait le plus grand nombre de start-ups fintech dans la région africaine avec 154 entreprises (https://apo-opa.co/3KjmVTL). En mai 2022, les start-ups fintech en Afrique du Sud ont sécurisé près de 77 millions de dollars américains (https://apo-opa.co/3ys79ms).
La chaîne de valeur des fintech englobe un large éventail de services, notamment la banque, l’infrastructure, le financement participatif, les monnaies numériques, les prêts, les paiements et la technologie de réglementation.
En facilitant le dialogue, la collaboration et le partage des connaissances, GITEX Africa accélère le rythme de la transformation numérique dans le secteur des services financiers, stimulant la croissance inclusive et l’autonomisation économique sur tout le continent africain. Parmi les plus de 35 conférenciers éminents en provenance d’Afrique du Sud figurent Lillian Barnard, présidente de Microsoft Africa; Zondwa Mandela de Mandela Legacy; et Chipo Mushwana, directrice de l’innovation émergente et des paiements chez Nedbank.
Les principaux fonds d’investissement sud-africains, les licornes et les start-ups accélérant le progrès transcontinental à GITEX AFRICA 2024 incluent SAVANT, Zindi et go1.
Lillian Barnard, présidente de Microsoft Africa, a déclaré: “L’Afrique est depuis longtemps reconnue pour ses perspectives de croissance formidables et l’IA est la clé tant attendue pour aider à débloquer ce potentiel.”
“L’innovation alimentée par l’IA que nous voyons aujourd’hui est sur le point de réinventer tous les aspects de la société, de la santé aux services financiers, en passant par la fabrication et au-delà. Si l’Afrique doit bénéficier du changement de paradigme qui balaye actuellement le globe, nous devons concrétiser la promesse de l’IA pour les personnes et les organisations à travers le continent – et le faire de manière responsable.”
Un soutien pratique est nécessaire pour les startups
Bongani Sithole, PDG de Founders Factory Africa et conférencier à GITEX Africa, décrit les principaux défis auxquels sont confrontées les startups africaines: difficultés à trouver un produit adapté au marché, embauche des bons talents, maintien de la culture d’entreprise tout en se développant sur de nouveaux marchés et sécurisation du financement.
Malgré ces défis, Sithole souligne les opportunités pour les startups de s’appuyer, notamment sur le “développement de nouveaux produits et services pour répondre aux besoins de leur clientèle croissante. Cela peut conduire à une augmentation de l’innovation et de la compétitivité.”
En termes de tendances spécifiques au sein de l’écosystème des startups africaines, Sithole estime que nous pouvons nous attendre à voir davantage de fusions et acquisitions (F&A) se poursuivre cette année, principalement sous l’impulsion de grandes entreprises cherchant à acquérir des sociétés plus jeunes. “Les F&A renforcent l’écosystème des startups en offrant une garantie de revenus et de financement pour les fondateurs.” De plus, il note le potentiel des applications d’IA pour aborder les défis sociétaux et stimuler la croissance économique.
Alors que l’écosystème technologique de l’Afrique évolue, il voit des opportunités de collaboration transrégionale grâce à des initiatives telles que des accords commerciaux et de talents transfrontaliers, la pleine mise en œuvre de l’Accord de libre-échange continental africain (ZLECAF), l’accélération des approbations réglementaires.
Réfléchissant aux leçons tirées des principales licornes africaines, il souligne l’importance de résoudre les problèmes sociétaux et d’embrasser l’échec comme partie du parcours entrepreneurial. “De nombreux fondateurs à succès ne réussissent pas du premier coup. Les fondateurs sont encouragés à rester dans l’écosystème même après des échecs pour
créer une licorne potentielle en tirant parti de leur expérience.”
À GITEX Africa, Sithole vise à souligner l’importance du “soutien pratique” pour les entreprises en phase de démarrage au-delà du simple capital. Il espère également développer des mesures concrètes pour stimuler l’innovation et le financement à travers l’Afrique, faisant progresser les écosystèmes technologiques et des startups.
Inclusion financière et autonomisation économique
Reconnaissant l’importance de la transformation numérique, le gouvernement sud-africain a pris des mesures proactives pour promouvoir l’inclusion financière et la croissance économique. En 2023, le Trésor national a publié un cadre politique visant à élargir l’inclusion financière (https://apo-opa.co/4bff3OC), pour atteindre un taux de bancarisation de 90% d’ici 2030. Cette initiative souligne l’engagement du gouvernement à exploiter les technologies numériques pour stimuler le développement socio-économique et créer des opportunités pour tous les Sud-Africains.
Bien que des progrès significatifs aient été réalisés, des défis persistent, soulignant la nécessité d’interventions ciblées pour garantir un accès égal aux services financiers. Alors que l’Afrique du Sud continue de surfer sur la vague de la finance numérique, les possibilités sont infinies. En embrassant l’innovation et en renforçant la collaboration, le pays trace un chemin vers un avenir plus brillant et plus équitable pour tous.
